dimanche 7 février 2010

A bord du Piper Archer III

Il y a quelques semaines, je vous parlais d’amphi cabine sur Piper Archer III (PA-28). Deux vols plus tard, le bel oiseau livre quelques unes de ses spécificités, du bon et du moins bon, des aides certaines au pilote, mais aussi des pièges quand on sort d’un apprentissage complet sur avions Robins.

(photo tagazous.free.fr)

Les bonnes nouvelles :
  • on s’y attendait, mais la vitesse en croisière est bien là : 125 voir même 130 kt, un vrai progrès comparé aux 110 kt du DR-400 140B.
  • le confort interne, pour les passagers surtout, avec un place aux jambes digne d’une berline allemande, le chauffage est rapide, les lumières et ventilations présentes pour chaque passager, comme sur un gros. Mais où est le bouton pour appeler l’hôtesse ?
  • les instruments sont précis, l’horizon artificiel est stable, le VOR n’oscille pas, la partie radio/nav est doublée, le réchauffe Pitot n’est pas qu’un bouton non cablé… ca change du Robin.
  • Le pilotage au manche volant, un peu déroutant au départ est très agréable, l’avion est stable en vol et en approche. Une fois établie sur son plan, en finale, vitesse stabilisée, le bébé reste sur son plan sans bouger. La finesse est étonnante, les PTE / PTU nécessites un peu d’attention mais on en rentrant les trainée, on en ferait presque un planeur.
Les points plus délicats :
  • la visibilité extérieure, une horreur quand on est habitué aux grandes verrières des HR-200 et DR-400 ! Ici, on a l’impression de regarder aux travers de hublots. La planche de bord arrive très haut, la vue avant est limitée, surtout en montée.
  • la vitesse en palier, agréable en croisière, piégeuse en circuit d’aérodrome. Il faut bien penser à réduire avant de débouler à 125kt dans le circuit de piste entre 2 avions écoles à 90 kt !
  • l’envergure, très supérieure à celle des robins, certains on du zapper cette info pour casser le phare de bout d’aile !
  • Un point important aussi : aucun rangement coté pilote! oui oui! Rien pour ranger cartes, Check-list, lunettes, pas de rangement ni de pochettes, rien! Il parait que c'est fait "exeuprè" Il y a un rangement coté copi. Donc le pilote passe tout au copi qui assure le ménage et le rangement de la cabine, cool!
Après deux vols, 2h36 de vol à bord, et bon nombre de TDP avec badin, sans badin, avec volets, sans volets, standards, PTU, PTE, … et un peu de mania (décrochage avec volet, en lisse, virages à fortes inclinaisons, …) la machine laisse un sentiment très agréable. On a l’impression de passer un cran au dessus. Certains cela reste du mono-moteur à piston avec un petit moteur et une charge utile relativement limitée, mais nos deux beaux Archer III, neufs et très bien équipés ont fiers allure. Finis les paxs qui arrivent au club et se disent « mince, c’est en bois cette avion ! ».

(trace du 1er vol sur F-HDMC,
qques TDP et de la mania au sud de Coulommiers)

Niveau sécurité, la visibilité extérieure est clairement une gêne. Le Pilote Auto peut par contre à mon sens contribuer à réduire la charge du pilote « dans la cabine ». Pas besoin de se battre avec l’altitude ou le cap, même si un contrôle régulier des instruments est nécessaire. Cela laisse plus de temps pour regarder dehors, et ce n’est pas un mal. Le réchauffe Pitot peut aussi se révéler précieux si besoin.

Prochain vol prévu : une nav de 3h avec un autre élève, l’un assurant l’aller l’autre le retour. Au programme, utilisation du couple P.A. / Sélecteur d’altitude / GPS et passage en niveau de vol (ca n’arrive pas tout les jours aux jeunes pilotaillons que nous sommes, 3 ou 4 fois sur mes 2 ans de vols dans mon cas). Suite au prochain épisode ! Avec pour objectif quelques belles navs au printemps, et notre périple de 4 jours aux U.S. cet été en Piper Archer III.

2 commentaires:

LJ35 a dit…

Il a un manche, votre PA28 ? Curieux, les nôtres ont des volants ! :-)

Bobby a dit…

Décidément le pilotage au manche fait de la résistance! ;-)

(c'est corrigé)